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Musée de l'agriculture du Canada
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AVIS AUX MÉDIAS

Le Musée de l'agriculture du Canada célèbre la préservation d'une race ancienne

Antoinette

Lorsque les Canadiens et Canadiennes parlent de préservation du patrimoine, ce n'est certainement pas une vache laitière qui leur vient à l'esprit! Mais pour un pays fondé sur l'agriculture, la préservation d'une race patrimoniale en voie de disparition revêt certainement une importance nationale. Voilà pourquoi le personnel du Musée de l'agriculture du Canada est emballé d'annoncer qu'Annabelle, une vache de race canadienne, une lignée patrimoniale, a vêlé le 18 décembre. La nouvelle génisse s’appelle Antoinette.

« Nous sommes tout à fait ravis qu'elle ait eu une femelle! », a déclaré Marie-Sophie Desaulniers, gestionnaire de l'Expérience des visiteurs du Musée. « Cela signifie que nous serons en mesure de relancer la lignée et d'élever à nouveau des vaches de race canadienne. »

Le Musée a acheté Annabelle l'an dernier. À l'heure actuelle, on estime qu'il ne reste que 300 vaches de race canadienne au Canada alors que cette race constitue pourtant la pierre angulaire de l'histoire de la production laitière du Canada. Grâce à cette race, les colons français ont pu bénéficier d'une bonne production laitière malgré les hivers rigoureux et les sécheresses estivales.

« La canadienne est la seule race de vache laitière qu'on peut considérer comme indigène et cette race a véritablement permis la colonisation du Canada », explique Elwood Quinn, président de l'organisme Rare Breeds Canada. « La canadienne peut fournir une bonne quantité de lait avec de maigres rations. De plus, elle a plusieurs usages. »

Small, but robust, the Canadienne was used by farmers in the eighteenth century for both milking and ploughing.

Petite, mais robuste, la canadienne a bien servi les cultivateurs du XVIIIe siècle qui l'utilisaient tant pour la production de lait que pour le trait.

« Elle est très résistante au froid, ajoute M. Quinn. Voilà pourquoi la canadienne a pu passer ses premiers hivers au Canada dans des étables qui étaient bien moins confortables que celles d'aujourd'hui. »

Au cours des années, la canadienne a été remplacée par des races plus productives comme la holstein, très connue et très présente dans les campagnes canadiennes. Conséquemment, la race canadienne est presque disparue durant les années 1970.

« Avec le temps, la canadienne a perdu de l'importance alors que les gains en productivité des céréales ont permis aux cultivateurs de se tourner vers des races plus exigeantes mais plus productives, explique Mme Desaulniers. Lorsqu’une race devient rare, il y a une raison. »

En plus d’exploiter une véritable ferme en production et d'avoir une étable qui génère des revenus, un des mandats du Musée est de présenter aux Canadiens et Canadiennes des animaux d'importance nationale. En 2007, le Musée a acheté Précieuse, une autre vache canadienne, mais malgré de nombreux efforts pour l’inséminer avec la semence d’un taureau de sa race, elle n'est jamais devenue enceinte. La grossesse d'Annabelle signifie que le Musée pourra participer à la préservation de la race.

« Avoir des vaches de race canadienne au Musée est très important car cette race représente la véritable assise de toute l'industrie laitière du Canada, a ajouté Mme Desaulniers. Elle constitue un volet important de l'histoire que nous voulons présenter aux Canadiens et Canadiennes. Grâce à la génisse d'Annabelle, nous aurons notre propre lignée de canadiennes pour préserver cette race. »

YouTube Vidéo d'Antoinette

Pour obtenir plus de renseignements sur la race canadienne, visualisez la vidéo du Musée virtuel du Canada à l'adresse :
http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/sgc-cms/expositions-exhibitions/tresors-treasures/?page_id=2509&lang=fr

Renseignements généraux

Pour plus de renseignements, s'il vous plaît consultez notre page d'information aux visiteurs ou composez le 613-991-3053.

Le stationnement est gratuit.

Relations avec les médias :

Kelly Ray
613-998-5342