Le Firefly a été un des meilleurs avions embarqués britanniques de la Deuxième Guerre mondiale. Au début de l’après-guerre, la Marine Royale du Canada (MRC) a utilisé des Firefly de même que des Supermarine Seafire et des Hawker Sea Fury à bord de ses porte-avions, le NCSM Warrior et le NCSM Magnificent. Le Firefly FR.I a servi en tant qu’avion de chasse et de reconnaissance et d’avion d’entraînement; des versions plus avancées ont servi à la lutte anti-sous-marine. Des Mk.4, plus puissants, acquis par la MRC ont éventuellement été améliorés à l’aide d’équipements nouveaux, devenant ainsi des Mk.5. La MRC a mis ses Firefly au rancart en 1951. Tous les appareils encore en état de vol ont été vendus aux forces armées éthiopiennes, danoises et hollandaises.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, le Firefly a servi surtout dans les secteurs du Pacifique et de l’Extrême-Orient. Il a toutefois accompli ses premières missions en Europe où il a réalisé des vols de reconnaissance armée et des attaques de navires au large des côtes de Norvège. Le Firefly a également participé aux attaques de la Fleet Air Arm contre le cuirassé allemand Tirpitz et a contribué à son éventuelle destruction. Ayant rejoint la flotte britannique du Pacifique, le Firefly a effectué des attaques contre des raffineries de pétrole et des aérodromes. Il a gagné en prestige en devenant le premier appareil conçu et fabriqué en Grande-Bretagne à survoler Tokyo. La Fleet Air Arm a de nouveau utilisé des Firefly durant la guerre de Corée pour appuyer les opérations sur la terre ferme.
L'appareil du Musée a été construit en 1945, par la General Aircraft Limited de Hanworth (Middlesex) en Angleterre. Il a été accepté par la MRC et intégré à la 825e Escadrille en novembre 1946. En mai 1947, il a été transféré à la 826e Escadrille et a servi au cours des deux années suivantes en Nouvelle-Écosse et au Manitoba, mais également à bord des porte-avions NCSM Warrior et NCSM Magnificent.
En septembre 1949, le train d'atterrissage du Firefly s'est effacé lors d'un atterrissage. Après les réparations réalisées par la Fairey Aviation Company, l'avion a été entreposé jusqu'en 1954, lorsqu'il a été vendu à l'armée de l'air éthiopienne.
Au début des années 1990, un attaché militaire canadien a repéré le Firefly et d'autres avions entreposés en plein air à la base aérienne d'Asmara, en Érythrée. En 1993, quelques semaines après que l'Érythrée est devenue indépendante, le nouveau gouvernement a négocié l'échange de deux Firefly abandonnés contre une aide alimentaire et des fournitures médicales. Les avions ont été démontés et transportés par avion au Canada. Le premier est allé au Shearwater Aviation Museum en Nouvelle-Écosse et l'autre est arrivé à l'aéroport de Rockcliffe en octobre 1993.
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Envergure | 13.5 m (44 pi 6 po); 4 m (13 pi 3 po) avec ailes repliées |
Longueur | 11.5 (37 pi 7 po) |
Hauteur | 3.8 m (12 pi 7 po) |
Poids à vide | 4 048 kg (8 925 lb) |
Poids maximum | 6 026 kg (13 284 lb) |
Vitesse de croisière | Inconnue |
Vitesse maximale | 513 km/h (319 mi/h) |
Vitesse en montée | 4 570 m (15 000 pi) / 9.6 min |
Plafond pratique | 8 595 m (28 200 pi) |
Autonomie | 1 750 km (1 088 mi) |
Moteur | Un Rolls-Royce Griffon IIB de 1 735 ch ou un Griffon XII de 1 990 ch |