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Portrait de Wallace Turnbull Wallace Turnbull 1870-1954
Rothesay, Nouveau-Brunswick, n'est pas une très grande ville, et lorsque nous y avons déménagé pour établir ma base de recherches, d'abord dans la grange d'Anderson, puis dans la grange de Fraser, ma femme m'a conseillé d'être prudent en parlant aux voisins. Autrement, dit-elle, on me prendrait pour un autre
« fou volant ». Mais je savais, dès 1900, que l'avion était pour bientôt et que les machines volantes seraient une réalité d'ici peu. Je savais aussi qu'avant que cela ne puisse se produire, on avait besoin d'un esprit créateur, mais pourtant méthodique, comme le mien, afin de régler des centaines de problèmes pratiques.

Pour faire progresser mes recherches, j'avais besoin d'une circulation d'air constante en milieu contrôlé, j'ai donc construit la première soufflerie au Canada, dans la grange d'Anderson. Dans la soufflerie, j'ai amélioré la conception de la voilure et j'ai découvert l'hélice à laquelle on doit les débouchés commerciaux de l'aviation et du transport aérien. Évidemment, j'ai aussi aidé Alexander Graham Bell, au cours de ses expériences en aviation, à Baddeck, Nouvelle-Écosse.

Mais la réalisation dont je tire la plus grande fierté est d'avoir rapproché l'aéronautique de la science : d'avoir montré au monde que seule la compréhension des principes fondamentaux qui régissent le vol – comme la portance, la traînée, la dérive et le centre de poussée – nous permet d'espérer construire des aéronefs stables, efficaces et sûrs

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