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Je suis né à Pictou, en Nouvelle-Écosse. Vous ne connaissez peut-être pas cette ville, mais en 1820, elle était presque aussi connue que Montréal. J'ai été élevé dans une famille très unie qui attachait beaucoup d'importance à l'éducation. J'ai toujours adoré la géologie, et très jeune, j'ai commencé à collectionner des fossiles. C'est devant la société scientifique et littéraire de Pictou qu'à 16 ans, j'ai fait mon premier exposé scientifique, qui traitait de la structure et l'histoire de la Terre. Au cours de ma carrière, j'ai eu l'occasion de travailler sur la géologie des provinces Maritimes et de l'étudier avec les grands géologues Charles Lyell et William Logan.
Toute ma vie durant, je me suis consacré à la paléobotanique, l'étude des végétaux conservés par les différents modes de fossilisation. J'ai découvert des parallèles entre la répartition géographique et géologique des plantes. Grâce à mes connaissances des plantes fossilisées, j'ai pu établir, par induction, les conditions climatiques qui existaient durant leur croissance. On me considère comme le grand-père nord-américain de la paléobotanique paléozoïque.
J’ai passé la seconde partie de ma carrière à Montréal comme recteur de l’actuelle Université McGill. En 1856, je suis devenu le premier président de la Société botanique de Montréal, puis en 1882, de la Société royale du Canada. Au cours de ma carrière, j’ai aussi assuré la présidence de l’American Association for the Advancement of Science et de la British Association for the Advancement of Science. Personne n’a jamais tant accompli !
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