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La réalité d'aujourd'hui
La réalité d'aujourd'hui
L’apparence nette et hygiénique de la laveuse automatique n’est qu’illusion.
Bien que cette « aide ménagère » fasse automatiquement le remplissage, le
lavage, le rinçage, l’essorage et la vidange d’eau, quelqu’un doit toujours trier
les vêtements sales pour séparer les couleurs foncées des claires et du linge
blanc, ajouter le détersif, mettre le linge dans la laveuse et, dans certains cas,
ajouter l’assouplisseur de tissus pendant le cycle de rinçage, puis vider ensuite
la machine et faire sécher et repasser les vêtements. En outre, les normes de
propreté ont bien changé depuis l’arrivée sur le marché des premières
machines à laver. Aujourd’hui, on lave les vêtements après les avoir portés
une fois, les tissus délicats exigent des soins particuliers et on s’attend à ce que
les couleurs soient brillantes, à ce que les tissus demeurent souples et sentent
bon. Pour toutes ces raisons, la lessive exige toujours du temps et de
l’attention de la part d’une personne, et les statistiques prouvent qu’encore
aujourd’hui, cette personne est généralement une femme!
En effet, malgré d’énormes améliorations, la technologie des machines à laver
n’a jamais libéré complètement les femmes qui utilisent ces appareils.
Aujourd’hui, ce sont encore elles qui s’occupent habituellement de la lessive,
même si elles travaillent à l’extérieur du foyer. Le dernier défi à relever en
matière de technologie de la lessive serait de trouver une façon plus équitable
de partager la lessive et... les loisirs.
Aujourd’hui, certains fabricants, pour économiser l’eau et
l’énergie, ont redessiné la machine à laver. Le modèle
horizontal et à chargement frontal fabriqué par Miele, par
exemple, nécessite moins d’eau pour laver une brassée
normale. Le cycle d’essorage ultra-rapide extirpe plus d’eau
que celui des machines à laver classiques à chargement par
le haut, ce qui permet de réduire les coûts de séchage.
Laveuses et sécheuses par culbutage fabriquées par Miele,
1994 (L31148). |
L'auteur :
Susan James possède une maîtrise de l'École d'architecture à l'Université McGill. Elle a travaillé en tant que chercheuse pour la production de l'exposition « Amours, Délices et Ménage » au Musée des sciences et de la technologie du Canada. Susan est diplòmé, depuis 2005, de l'école de médecine et achève présentement sa résidence en radiologie à l'Université de Toronto.
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