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Première partie : Premiers
synthétiseurs, claviers et instruments
Le paramus
Pendant que le polyphone était en bonne voie d’être terminé, au début des
années 1970, au Conseil national de recherches (CNRC), on commençait à
travailler à l'un des premiers systèmes de musique informatique, le paramus
(870023), qui combinait des techniques numériques et analogiques. Les
synthétiseurs « hybrides » de ce genre sont apparus sur le marché au début
des années 1980. Ils réunissaient ce qu’il y avait de mieux dans les techniques
analogiques et numériques, la couleur tonale plus agréable, la stabilité et
l’adaptabilité des instruments analogiques étant jumelées à la mémoire et à la
vitesse des appareils numériques. L’ordinateur commandait le rythme et la
durée, régissant la hauteur tonale, et assurait par voie graphique les
modifications de volume et de couleur tonale des sons. Lorsque les travaux
sur le paramus ont été abandonnés, en 1973, un de ses concepteurs, Dave
Rocheleau, avait mis au point un oscillateur numérique qui garantissait un
degré élevé de stabilité et de souplesse des formes d’onde. Mais, parce que le
laboratoire de musique électronique du CNRC a été fermé en 1974, quand
Le Caine a pris sa retraite, l’oscillateur n’a jamais été intégré à l’instrument.
  Le paramus (870023) était l’un des premiers synthétiseurs hybrides puisqu’il était pourvu de commandes analogiques et numériques. (MSTC) |
  
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