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Conclusion générale
Aujourd’hui, bon nombre des techniques auxquelles ces instruments de
musique électroniques ont fait appel sont devenues courantes. L’équipement,
très compact et abordable, est utilisé par des musiciens pour un large éventail
de styles. Plusieurs compositeurs et compositrices disposent de studios privés
dont les ressources dépassent celles des premiers studios de musique
électronique. La distinction historique entre instruments de concert et
instruments de studio a moins d'importance maintenant. Les concerts en direct
et l’interactivité de nombreuses variétés sont désormais chose assez courante.
Les grands studios de musique électronique continuent de stimuler l’innovation
en composition et en production musicale, en enseignement et en recherche,
suscitant d’importantes contributions qui ont élargi nos connaissances sur le
son et la musique. Les résultats de cette créativité se font entendre chaque
jour à la radio, à la télévision, au théâtre, au cinéma et dans les salles de
concert, les sons étant échantillonnés, modifiés de façon électronique et
présentés dans de nouveaux contextes et de nouvelles relations. À mesure que
notre conception de la musique s’étend à de multiples sources sonores, nous
prenons de plus en plus conscience du milieu acoustique ou « paysage sonore
» qui nous entoure au quotidien. Les instruments électroniques et les
techniques connexes ont permis au son de jouer un rôle plus important dans
les pratiques interdisciplinaires s’alimentant à diverses formes d’activité
créatrice.
 Détail montrant la lecture simultanée de six bandes par le multipiste.
(Bibliothèque nationale du Canada) |
Gayle Young, rédactrice en chef de Musicworks Magazine et auteure de
Blues pour saqueboute : Hugh Le Caine, pionnier de la musique
électronique, (Ottawa : Musée des sciences et de la technologie du Canada,
1989).
 
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