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Magnétophones à ruban recouvert


Fig. 25. Magnétophone à ruban Brush BK-401 (730201), 1947. (MSTC)

À l'époque de l'introduction de l'appareil Blattnerphone, d'autres chercheurs allemands perfectionnent une méthode qui consiste à enrober de particules d'oxyde de fer un mince ruban en celluloïd. Non seulement le ruban ainsi obtenu devient-il beaucoup plus léger et compact qu'un fil ou un ruban en acier, mais il est aussi plus facile d'en magnétiser les particules de fer. Après la Seconde Guerre mondiale, les fabricants américains introduisent des copies de ces magnétophones allemands. Bien que le premier appareil de ce genre, le modèle Brush BK-401, ait été conçu comme enregistreur personnel, les stations radio et les maisons de disques ne tardent pas à acquérir un grand nombre de modèles professionnels comme le Magnecorder PT6 et l'Ampex 300. Avec ces appareils, on peut non seulement effectuer des enregistrements de haute fidélité et avec peu de bruits de fond, mais on peut également les utiliser pour enregistrer de longues séances ininterrompues. De plus, il devient possible de corriger les erreurs ou d'assembler diverses émissions avec un simple recoupement des passages désirés. À partir des années 1950, les techniciens à l'enregistrement découvrent également que la surimpression sonore ou l'enregistrement sur plusieurs pistes leur permet d'obtenir un résultat idéal, sans avoir à enregistrer tout un ensemble en une seule séance parfaite, mais très éprouvante.

Fig. 26. Le magnétophone PT6A (841209) était très répandu pour les annonces à la radio entre 1948 et 1960. (MSTC)

Fig. 27. Modèle Ampex 300 (840005), la norme pour l'enregistrement des rubans maîtres, de 1948 à 1952. (Peter Lindell, MSTC)