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Magnétophones à cassettes
Fig. 28. Magnétophone à cassettes Philips EL3300 (AP0018), vers 1964.(MSTC) |
Dans les années 1950, on commercialise des enregistreurs relativement légers
et compacts pour les journalistes et les cinéastes, comme les modèles Wirek
Reporter (730113), Kudelski Nagra (691031) et Ampex 600 Series
(840016). Toutefois, l'encombrement et la complexité des magnétophones à
bobine libre rebutent le public, à l'exception des audiophiles. Avec l'utilisation
de plus en plus répandue du transistor, on commence à remplacer les tubes à
vide, lourds et coûteux en électricité, par des éléments transistorisés. À la
même époque, les fabricants mettent au point divers types de cassettes et de
cartouches pour simplifier l'utilisation du ruban. Le modèle de cartouche à 8
pistes (880270) est particulièrement populaire à partir du milieu des années
1960 et jusqu'au milieu des années 1970. En 1963, la compagnie Philips lance
la cassette compacte. Au départ, ces cassettes sont destinées aux dictaphones
dans les bureaux, mais en 1970 l'utilisation des magnétophones se répand
aussi bien dans le public que chez les professionnels. Dans les années 1970,
on améliore à tel point la qualité des enregistrements sur cassettes que
celles-ci conviennent pour l'écoute de la musique. Les fabricants lancent sur le
marché des enregistreurs-lecteurs de cassettes destinés à faire partie d'une
chaîne stéréophonique, mais on ne perd pas de vue le magnétophone portatif
pour autant. En 1980, Sony lance le modèle Walkman, un appareil
stéréophonique personnel muni d'écouteurs, tenant dans la paume de la main
et utilisable partout. Les autres fabricants ne tardent pas à fabriquer eux aussi
des appareils stéréophoniques portatifs, ou appareils radiocassettes qui,
comme le nom l'indique, combinent un magnétophone à cassettes avec un
amplificateur plus puissant et des haut-parleurs.
Fig. 29. Sony Walkman TPS-L2 (820114), années 1980. (MSTC) |
Fig. 30. Appareil stéréophonique portatif Pioneer CK-W300 (870072), vers 1986.(MSTC) |
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