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McDowall Monoplane

McDowall Monoplane

La restauration de cet appareil minuscule débuta à l’automne de 1983 et progressa assez lentement, la restauration du HS–2L n’accordant que peu de répit. Les travaux ont commencé par la remise en état des ailes et du moteur Anzani; ce dernier, suivant la procédure habituelle, a été démonté, nettoyé, inhibé et réassemblé.

Il fallut rapporter de nouvelles pièces pour remplacer les parties en bois qui avaient été enlevées en 1916 ou 1917, à l’époque où l’on se proposait d’installer des ailerons; après quelques menues réparations, on passa au nettoyage et à la finition de l’ensemble avant l’entoilage. Les plans de queue ont fait l’objet de travaux analogues. Quant au fuselage, il a fallu le démonter entièrement, le nettoyer, lui donner une nouvelle finition et effectuer les réparations nécessaires. 11 a fallu remplacer le fond en rotin du siège du pilote. Bien entendu, les pneus devaient être remplacés et le Musée eut la chance d’en obtenir un nouveau jeu fabriqué, comme à l’origine, en caoutchouc blanc.

McDowall Monoplane
Vue d'un joint de fuselage typique dans le McDowall Monoplane. Il s'agit du même type de joint que celui qui avait été utilisé dans le Blériot XI.

McDowall Monoplane
Vue de l'empennage du McDowall, montré ici entoilé, mais pas encore traité à l'huile de lin, laquelle a été utilisée à la place des finis modernes.

Une décision difficile s’imposait : comment traiter l’entoilage. Le traitement primitif à l’huile de lin n’avait jamais donné de très bons résultats, mais il fut néanmoins très utilisé avant la Première Guerre mondiale. Les enduits confèrent une meilleure finition mais ils n’auraient pas redonné à la machine son aspect authentique. On tenta certaines expériences avec un enduit teint, mais on jugea 1es résultats insatisfaisants. On décida donc d’utiliser l’huile de lin. Il est probable que l’appareil constitue le seul exemplaire de musée restauré dans cette finition.

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